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Une seconde avant Noël : Vous prendrez bien un peu de magie ?

Présentation : "1851. A Cokecuttle, cité industrielle anglaise hérissées des cheminées des hauts-fourneaux couvertes de suie, Harold Gui, neuf ans, orphelin de père et de mère, survit péniblement sous les ponts en pratiquant divers petits métiers. Et pourtant...
Harold ne le sait pas encore, mais il est promis à un avenir merveilleux. Guidé par un génie invisible, il va découvrir un monde peuplé de lutins, d'arbres magiques et de rennes volants.
D'extraordinaires aventures l'attendent avant de pouvoir enfin rencontrer sa destinée et devenir ce personnage à la longue barbe blanche, au costume rouge éclatant que nous connaissons tous très bien : le Père Noël...
"
 
Avis après lecture :  J'avais énormément apprécié "Il faut sauver Noël" de Romain Sardou, c'est donc sans aucune hésitation que je me suis plongée dans cet ouvrage. Le ton est cependant différent. L'ouvrage est découpé en plusieurs parties et certaines sont particulièrement sombres. Pour tout dire, j'ai failli abandonner après une centaine de pages tant les évènements malheureux, injustices et violences se succédaient. Mais l'auteur a une jolie plume, j'y retrouvais l'ambiance des Dickens. Cela m'a parfois un peu déstabilisée d'ailleurs tant tous les clichés habituels étaient là. J'ai fini par craindre l'erreur d'aiguillage, mais petit à petit, les indices magiques et du futur destin d'Harold se sont multipliés. 
Petit à petit, tout a pris son sens. C'est parce qu'il avait grandi au contact des enfants "chair à travail", parce qu'il avait connu la pauvreté, la précarité, les injustices ; parce que son coeur était resté pur, mais aussi parce qu'il avait rencontré un homme qui avait su illuminer son difficile quotidien par ses lectures évasion que son destin allait basculer. L'utilité de la magie, des univers alternatifs est d'offrir rêve et évasion à ceux qui en ont le moins. 
Harold, comme son trop bref père adoptif, commence par offrir la même évasion par des mots, de simples mots qui allègent le quotidien, qui donnent espoir et courage. 
Puis, c'est la perte probable d'un ami cher qui lui donne l'idée du premier cadeau. On découvre alors les fabuleux lutins, leur incroyable talent et leur besoin de créer. Le mythe prend forme, difficile de lâcher l'ouvrage. 
Merci M. Sardou. 

A partir de 10/11 ans environ (plus tard pour les ultra-sensibles)

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