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Parc de Ueno : un parc unique et idées reçues

Le parc de Ueno : un parc unique

 
* Les photos suivantes sont non libres de droits, merci.
Situé au coeur de Tokyo, le parc de Ueno est un parc très particulier puisque des activités variées sont proposées :
  • étang (à regarder),
  • temples,
  • musées (Tokyo National Museum, Musée de Shitamachi en lisière, musée national de sciences, etc.).
  • zoo
Ici, un article sur Tourisme Japon vous permet d'en savoir plus.
En revanche ne cherchez pas les espaces verts, à cette époque la terre est grise et le parc est de toute façon largement goudronné.

Enfants se dirigeant vers le musée des sciences.
Au Japon comme ailleurs, on découvre des enfants sages et des enfants qui courent partout ;) En revanche, en huit jours, nous n'avons vu aucun adulte crier ou secouer un enfant.

Zoo

Pas de visite du zoo pour nous, question de choix. De nombreux animaux y sont présents dont des pandas géants.
Tarifs défiants toute concurrence française : 600 yens à partir de 16 ans (soit environ 4€60), 300 yens pour les plus de 65 ans, 200 pour les 12/15 ans (1€53) et gratuit pour les plus jeunes ! 
Informations ici.

  Musée national de Tokyo

110 000 objets y sont proposés !
Le musée est gratuit pour les moins de 18 ans (sauf si vous optez pour les expositions temporaires) et coûte 620 yens pour les adultes (4€76).
Nous vous déconseillons l'option expositions temporaires : 1 500 yens pour les adultes (11€52) et 1 100 pour les jeunes (8€45). En effet, cette exposition est courte, bondée, il est difficile de voir les objets pour une différence de prix conséquente lorsqu'on vient en famille. Le reste du musée est suffisamment riche pour satisfaire la curiosité.
Informations là. Paiement par cash ou carte bancaire.

Sélection ci-dessous :  
 

Conclusion : Un musée sympathique. Ce ne fut pas un coup de coeur pour nous car nous avions été très admiratifs de l'art chinois et nous avons eu le sentiment de "moins de finesse" dans l'art japonais. Un lieu à découvrir cependant.

De retour dans le parc, passage dans une allée de torii afin de rejoindre un petit temple.

Idées reçues


Ensuite, reprise du bus afin de retourner à notre appartement.
Le paiement est une fois encore en cash, il s'effectue à l'entrée du bus.
Les personnes empruntant le bus sont essentiellement les personnes âgées tandis que le métro est davantage utilisé par les personnes actives et les jeunes.
En bas, des sièges prioritaires. Dans les faits, comme en France, la priorité n'est pas toujours respectée, elle l'est globalement mieux cependant dans le bus que dans le métro.
 
Au Japon, nous avons découvert que l'on pouvait aussi bien être piégés par ses a priori négatifs que par ses a priori positifs. En effet, nous sommes arrivés avec la certitude de découvrir une population disciplinée et respectueuse et nous avons découvert une réalité plus mitigée.
 
Globalement les japonais sont plutôt disciplinés, mais contrairement à Taïwan, tout le monde n'attend pas son tour derrière la ligne. Nous avons parfois même été bousculés. Rarement cependant.
Là encore, nous avions le souvenir d'un Taïwan parfaitement propre. Même si Tokyo est plutôt propre, l'hyper-propreté n'est pas la règle, nous avons même eu la désagréable surprise de découvrir une décharge sauvage ! Globalement les rues sont cependant plus propres que les rues des grandes villes françaises.
 
La plus mauvaise surprise a été de nous sentir régulièrement rejetés. Un certain nombre de japonais n'ont pas caché leur mécontentement de nous voir dans leur pays, mouvements d'humeur avec la main, les yeux, les épaules ou les soupirs alors même que nous venions d'ouvrir la bouche. Certains essayaient de cacher leur agacement, d'autres non. Le fait que nous ne parlions pas la langue tandis que très peu parlent l'anglais y était certainement pour beaucoup, mais même dans la rue, nous avons parfois senti cette désapprobation alors que nous ne parlions pas.
En fonction des lieux, ce rejet a été plus ou moins réel. Les quartiers moins centrés étaient plus paisibles.
 
Fort heureusement, cela ne représente pas tous les japonais ! Loin de là !
Ainsi, à plusieurs reprises, des japonais sont venus vers nous pour nous aider à chercher notre chemin. Une dame interpellée par notre inquiétude de ne pas retrouver notre arrêt nous a spontanément aidés, malgré son absence d'anglais et notre absence de japonais. Sans elle, nous nous serions plus encore éloignés du lieu prévu pour notre arrêt.
Un homme nous a proposé de le suivre durant une dizaine de minutes car nous étions perdus au milieu de minuscules ruelles sans aucune indication !
Une femme nous a aidés à chercher du lait de riz dans un magasin.
Les responsables des petits musées visités rivalisaient de sourires sincères et gentillesse !
Et les attentions telles que celles-ci n'ont pas manqué !
Une fois encore, le Japon nous est apparu comme un pays de contrastes, à la fois fermé sur lui-même et désireux d'aider autrui.
 
Détail également apprécié : un certain nombre de japonais fument, mais ils sont globalement attentifs à leurs voisins et cerise sur le gâteau: il est interdit de fumer dans certaines rues ! Lorsqu'on souhaite ne pas aspirer la fumée des autres et/ou qu'on est allergique à la cigarette comme moi, c'est très appréciable !
 
De plus, les japonais sont généralement polis, très polis même. Deux jours après notre retour, j'entends encore "aligato sai mas" ("aligato" s'écrit "arigato" puisqu'il s'agit d'un "r" roulé). Et il était fréquent, en particulier dans les musées ou auprès des moins jeunes.
Une mélodie bien agréable, n'oublie-t-on pas trop souvent de se remercier les uns et les autres ? 

 Bon week-end !

Pour aller plus loin et poursuivre l'exploration, découvrez ici notre box sur le Japon.
Merci d'avoir lu cet article et à très bientôt !


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