La journée de la non violence éducative est née outre Atlantique et existe en France depuis 2004 grâce à la Maison de l'enfance.
Retrouvez sur le site de la Maison de l'enfance les animations prévues à cette occasion.
La violence éducative n'est pas sans incidence sur l'enfant : des études américaines indiquent qu'elles induisent des troubles du comportement et compromettent les apprentissages en perturbant l'hippocampe (partie du cerveau impliqué dans la régulation de l'humeur, la mémoire et l'apprentissage).
Etre un parent attentif n'est pas facile d'autant que nous avons souvent grandi avec des claques et/ou des fessées. Pourquoi cependant les utiliser alors qu'on peut agir autrement ? Ici, M. est une jeune femme et L., une jeune fille qui ont grandi sans claque ni fessée et pourtant elles n'ont pas "grandi de travers". Au contraire, en apprenant à communiquer autrement, elles n'ont pas de réflexe physiquement violent.
Pour ma part, je pense que nous parviendrons difficilement à une société plus pacifique si nous laissons croire aux enfants qu'un acte physiquement violent (demandez à votre enfant ce qu'il ressent lorsqu'il reçoit une claque ou une fessée, souvenez-vous de ce que vous ressentiez) peut être une réponse. Quelle différence entre la claque punition du parent et la claque punition contre le copain qui l'a insulté ou bien qui l'a bousculé volontairement?
N'oublions pas que l'enfant apprend par l'exemple.
La violence engendre malheureusement la violence.
Agir autrement n'est pas si facile et chaque parent qui a reçu claque et/ou fessée doit apprendre à agir autrement, ce fut également mon cas et, oui, au début de mon apprentissage de maman, j'ai donné quelques fessées, rares, mais existantes.
Ci-dessous, je vous propose quelques outils pour agir autrement :
Un Kit d'urgence proposé par Peps Magazine à télécharger ici (2 pages).
La première difficulté pour résister aux claques et fessées, c'est de calmer sa propre colère.
Mais au fond, pourquoi sommes-nous en colère?
Observez vos réactions lorsque vous parvenez à plus de calme : ne remarquez-vous pas que cette situation fait souvent écho à un souvenir d'injustice vécu par vous lorsque vous étiez enfant...
Par exemple, vous vous sentez en colère que votre enfant touche à tout et inconsciemment, vous vous souvenez que vous touchiez à tout lorsque tout à coup une claque a stoppé un simple désir de découverte.
Face à votre enfant qui touche à tout, respirez, rassurez votre propre enfant intérieur, agissez comme si vous teniez la main de votre enfant à gauche et la main de votre enfant intérieur à droite. Approchez-vous de l'objet de curiosité : si vous ne pouvez rien toucher, observez, commentez ensemble. Touchez, retournez, observez ce qui peut l'être.
Sentez ce qui se passe en vous : ne vous sentez-vous pas détendu(e) ?
Bravo vous avez entendu votre enfant et réparé une injustice que vous aviez vécue !
Cette roue du stress découverte chez Apprendre à éduquer peut aussi bien être utile pour l'enfant que pour le parent !
En effet, nous avons vu précédemment que le parent pouvait en fait s'emporter parce qu'il était en colère, par exemple pour une injustice vécue autrefois.
Le parent peut également être agacé pour différentes raisons : fatigue, stress, peur d'être un mauvais parent, etc.
N'hésitez pas à utiliser les pistes proposées ci-dessus.
De la même façon, un enfant peut "partir en vrille" parce qu'il est stressé, fatigué, cette roue est donc utile pour lui aussi.
N'oubliez pas également les facteurs biologiques : n'avez-vous jamais remarqué que les enfants semblent plus difficiles lorsqu'ils ont faim ou soif ou lorsqu'ils sont épuisés?
La satisfaction des besoins élémentaires suppriment bien des situations de crise.
Livret réalisé par Catherine Dumonteil-Kreimer et illustré par Elsa Pastor : "Sans fessée, comment faire ?" à télécharger là.
Retrouvez sur le site de la Maison de l'enfance les animations prévues à cette occasion.
La violence éducative n'est pas sans incidence sur l'enfant : des études américaines indiquent qu'elles induisent des troubles du comportement et compromettent les apprentissages en perturbant l'hippocampe (partie du cerveau impliqué dans la régulation de l'humeur, la mémoire et l'apprentissage).
Etre un parent attentif n'est pas facile d'autant que nous avons souvent grandi avec des claques et/ou des fessées. Pourquoi cependant les utiliser alors qu'on peut agir autrement ? Ici, M. est une jeune femme et L., une jeune fille qui ont grandi sans claque ni fessée et pourtant elles n'ont pas "grandi de travers". Au contraire, en apprenant à communiquer autrement, elles n'ont pas de réflexe physiquement violent.
Pour ma part, je pense que nous parviendrons difficilement à une société plus pacifique si nous laissons croire aux enfants qu'un acte physiquement violent (demandez à votre enfant ce qu'il ressent lorsqu'il reçoit une claque ou une fessée, souvenez-vous de ce que vous ressentiez) peut être une réponse. Quelle différence entre la claque punition du parent et la claque punition contre le copain qui l'a insulté ou bien qui l'a bousculé volontairement?
N'oublions pas que l'enfant apprend par l'exemple.
La violence engendre malheureusement la violence.
Agir autrement n'est pas si facile et chaque parent qui a reçu claque et/ou fessée doit apprendre à agir autrement, ce fut également mon cas et, oui, au début de mon apprentissage de maman, j'ai donné quelques fessées, rares, mais existantes.
Ci-dessous, je vous propose quelques outils pour agir autrement :
1- Kit d'urgence
Un Kit d'urgence proposé par Peps Magazine à télécharger ici (2 pages).
La première difficulté pour résister aux claques et fessées, c'est de calmer sa propre colère.
Mais au fond, pourquoi sommes-nous en colère?
Observez vos réactions lorsque vous parvenez à plus de calme : ne remarquez-vous pas que cette situation fait souvent écho à un souvenir d'injustice vécu par vous lorsque vous étiez enfant...
Par exemple, vous vous sentez en colère que votre enfant touche à tout et inconsciemment, vous vous souvenez que vous touchiez à tout lorsque tout à coup une claque a stoppé un simple désir de découverte.
Face à votre enfant qui touche à tout, respirez, rassurez votre propre enfant intérieur, agissez comme si vous teniez la main de votre enfant à gauche et la main de votre enfant intérieur à droite. Approchez-vous de l'objet de curiosité : si vous ne pouvez rien toucher, observez, commentez ensemble. Touchez, retournez, observez ce qui peut l'être.
Sentez ce qui se passe en vous : ne vous sentez-vous pas détendu(e) ?
Bravo vous avez entendu votre enfant et réparé une injustice que vous aviez vécue !
2- La Roue du stress
Cette roue du stress découverte chez Apprendre à éduquer peut aussi bien être utile pour l'enfant que pour le parent !
En effet, nous avons vu précédemment que le parent pouvait en fait s'emporter parce qu'il était en colère, par exemple pour une injustice vécue autrefois.
Le parent peut également être agacé pour différentes raisons : fatigue, stress, peur d'être un mauvais parent, etc.
N'hésitez pas à utiliser les pistes proposées ci-dessus.
De la même façon, un enfant peut "partir en vrille" parce qu'il est stressé, fatigué, cette roue est donc utile pour lui aussi.
3- Besoins naturels
N'oubliez pas également les facteurs biologiques : n'avez-vous jamais remarqué que les enfants semblent plus difficiles lorsqu'ils ont faim ou soif ou lorsqu'ils sont épuisés?
La satisfaction des besoins élémentaires suppriment bien des situations de crise.
4- Conseils concrets sur Ni fessée ni tape
5 - Livres à télécharger
Livret réalisé par Catherine Dumonteil-Kreimer et illustré par Elsa Pastor : "Sans fessée, comment faire ?" à télécharger là.
Clic pour télécharger la nouvelle version à télécharger.
Merci d'avoir lu cet article et à très bientôt !
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