Présentation
"L'auteur nous entraîne dans un univers d'une éblouissante richesse sensorielle et symbolique. Le style d'alimentation du mangeur médiéval devait impérativement être conforme à son rang social. C'est pourquoi, en nous penchant sur les tables du Moyen Âge, nous en apprenons beaucoup sur la société de l'époque, sur son organisation et ses activités économiques, sur ses normes culturelles et sa symbolique. De nombreuses anecdotes, des révélations surprenantes sur l'univers culinaire français au Moyen-Âge sont ainsi détaillées. Plus de 180 illustrations (surtout des enluminures)."
Commentaires :
Contrairement à d'autres ouvrages déjà lus, celui-ci évoque également la nourriture des paysans. Il est ainsi question de l'importance du statut social pour les aliments choisis. Ainsi on trouve trois grandes catégories : les paysans qui se nourrissaient essentiellement d'aliments jugés "trop près de la terre", les moines qui devaient éviter des nourritures trop charnelles suspectées d'éveiller à la luxure et les seigneurs qui consommaient des mets jugés plus élevés.
A l'intérieur du livre, de nombreuses enluminures illustrent celui-ci, elles permettent également de prendre contact avec cette époque révolue.
On y découvre des particularités peu ou pas connues. Par exemple, le terme "viande" ne désignait pas seulement la chair animale, mais toute nourriture. D'autre part un aristocrate jugé coupable d'un comportement indigne pouvait se voir interdit de manger de la viande (au sens actuel) durant une période ou toute sa vie.
On y découvre également l'origine de certains termes tels que "être trempé comme une soupe" puisque la soupe n'était pas ce bouillon que nous mangeons, mais un morceau de pain déposé dans l'assiette et sur lequel on versait un bouillon.
Quant au lait, il était considéré comme négatif, dangereux pour les adultes et réservé aux enfants, seuls des vieillards malades recevaient parfois une prescription médicale (les aliments étaient souvent choisis en fonction de la santé et de besoins médicaux) pour boire du lait directement au sein d'une femme !
De nombreuses autres anecdotes ou particularités sont ainsi relatées telles que les croyances entourant les épices. Mais je vous en ai assez dit, si vous souhaitez en savoir plus, à vous de découvrir à présent cet ouvrage ! ;)
D'autres idées sur le blog ici et chez S'amuser ensemble là.
"L'auteur nous entraîne dans un univers d'une éblouissante richesse sensorielle et symbolique. Le style d'alimentation du mangeur médiéval devait impérativement être conforme à son rang social. C'est pourquoi, en nous penchant sur les tables du Moyen Âge, nous en apprenons beaucoup sur la société de l'époque, sur son organisation et ses activités économiques, sur ses normes culturelles et sa symbolique. De nombreuses anecdotes, des révélations surprenantes sur l'univers culinaire français au Moyen-Âge sont ainsi détaillées. Plus de 180 illustrations (surtout des enluminures)."
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Contrairement à d'autres ouvrages déjà lus, celui-ci évoque également la nourriture des paysans. Il est ainsi question de l'importance du statut social pour les aliments choisis. Ainsi on trouve trois grandes catégories : les paysans qui se nourrissaient essentiellement d'aliments jugés "trop près de la terre", les moines qui devaient éviter des nourritures trop charnelles suspectées d'éveiller à la luxure et les seigneurs qui consommaient des mets jugés plus élevés.
A l'intérieur du livre, de nombreuses enluminures illustrent celui-ci, elles permettent également de prendre contact avec cette époque révolue.
On y découvre des particularités peu ou pas connues. Par exemple, le terme "viande" ne désignait pas seulement la chair animale, mais toute nourriture. D'autre part un aristocrate jugé coupable d'un comportement indigne pouvait se voir interdit de manger de la viande (au sens actuel) durant une période ou toute sa vie.
On y découvre également l'origine de certains termes tels que "être trempé comme une soupe" puisque la soupe n'était pas ce bouillon que nous mangeons, mais un morceau de pain déposé dans l'assiette et sur lequel on versait un bouillon.
Quant au lait, il était considéré comme négatif, dangereux pour les adultes et réservé aux enfants, seuls des vieillards malades recevaient parfois une prescription médicale (les aliments étaient souvent choisis en fonction de la santé et de besoins médicaux) pour boire du lait directement au sein d'une femme !
De nombreuses autres anecdotes ou particularités sont ainsi relatées telles que les croyances entourant les épices. Mais je vous en ai assez dit, si vous souhaitez en savoir plus, à vous de découvrir à présent cet ouvrage ! ;)
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