Présentation Babelio :
"Ce récit autobiographique de Jean-Paul Eymond nous fait partager l’intimité d’un phare de mer exceptionnel dans un environnement non moins exceptionnel, l’estuaire de la Gironde, le plus vaste d’Europe. En évoquant sa vie de gardien de phare – vie à laquelle il n’était pas du tout préparé et qu’il a mis de longues années à apprécier –, il livre aussi un témoignage précieux sur un métier qui, à son départ, aura cessé d’exister.
Ce livre est un double hommage : l’hommage à un métier mythique, celui de gardien de phares, disparu avec l’automatisation des feux des 150 ouvrages français ; l’hommage au plus beau bâtiment jamais construit en mer."
Pourquoi je l'ai apprécié :
Première participation à la masse critique de Babelio et première inquiétude : comment écrire un billet si je n'aimais pas ce que je lisais ? L'exercice serait alors périlleux puisque je me suis toujours refusée à nommer les livres qui n'ont pas su m'emporter dans leur univers...
Et puis, première bonne surprise : quelques photographies nous offrant un regard sur la vie à Cordouan, mais également l'occasion d'admirer ce magnifique monument !
Deuxième bonne surprise : des chapitres courts permettant de lire sur plusieurs jours sans perdre le fil. Petit bémol cependant : la classification des chapitres m'a parfois semblé hasardeuse. Si le premier chapitre nous permet de découvrir l'histoire de Jean-Paul et ses premiers pas sur le phare, l'histoire du phare est entourée de chapitres sur les touristes. Il faut cependant préciser que le livre se construit autour des questions formulées par les visiteurs qui ont découvert le phare, année après année.. Un peu trop pour moi, mais après tout le choix de se poser en guide, de reprendre ce rôle occupé avec plaisir par Jean-Paul Eymond, se justifie. D'autre part l'avenir de Cordouan passe aujourd'hui par le tourisme (plus d'informations ici), c'était également un moyen de le rappeler et on quitte cet ouvrage avec un vif intérêt pour le phare ! En effet Jean-Paul Aymond et Virginie Lydie ont su nous communiquer l'amour de l'ancien gardien pour celui qui fut son ennemi avant d'être une de ses passions : « Au début je le hais, parce qu'il me vole tout. Je ne passe pas un seul jour sans penser aux miens, mais j'en arrive à les occulter pour m'endurcir. Ce sont des années rudes d'une lutte considérable avec moi-même. » (Plus d'extraits là).
Or, c'est justement l'atout principal de ce livre : s'il nous conte l'histoire de Cordouan, il nous raconte également celle de Jean-Paul, loin du mythe du gardien de phare. Ainsi aucune vocation, aucun goût prononcé pour la solitude, simplement la vie qui l'emmène vers ce nouveau chemin, un chemin difficile, repoussant et pourtant un chemin qui conduit à une belle aventure.
"Un gardien de phare est un marin dont le bateau est posé sur une roche [...]".
Billet écrit en 2012.
"Ce récit autobiographique de Jean-Paul Eymond nous fait partager l’intimité d’un phare de mer exceptionnel dans un environnement non moins exceptionnel, l’estuaire de la Gironde, le plus vaste d’Europe. En évoquant sa vie de gardien de phare – vie à laquelle il n’était pas du tout préparé et qu’il a mis de longues années à apprécier –, il livre aussi un témoignage précieux sur un métier qui, à son départ, aura cessé d’exister.
Ce livre est un double hommage : l’hommage à un métier mythique, celui de gardien de phares, disparu avec l’automatisation des feux des 150 ouvrages français ; l’hommage au plus beau bâtiment jamais construit en mer."
Pourquoi je l'ai apprécié :
Première participation à la masse critique de Babelio et première inquiétude : comment écrire un billet si je n'aimais pas ce que je lisais ? L'exercice serait alors périlleux puisque je me suis toujours refusée à nommer les livres qui n'ont pas su m'emporter dans leur univers...
Et puis, première bonne surprise : quelques photographies nous offrant un regard sur la vie à Cordouan, mais également l'occasion d'admirer ce magnifique monument !
Deuxième bonne surprise : des chapitres courts permettant de lire sur plusieurs jours sans perdre le fil. Petit bémol cependant : la classification des chapitres m'a parfois semblé hasardeuse. Si le premier chapitre nous permet de découvrir l'histoire de Jean-Paul et ses premiers pas sur le phare, l'histoire du phare est entourée de chapitres sur les touristes. Il faut cependant préciser que le livre se construit autour des questions formulées par les visiteurs qui ont découvert le phare, année après année.. Un peu trop pour moi, mais après tout le choix de se poser en guide, de reprendre ce rôle occupé avec plaisir par Jean-Paul Eymond, se justifie. D'autre part l'avenir de Cordouan passe aujourd'hui par le tourisme (plus d'informations ici), c'était également un moyen de le rappeler et on quitte cet ouvrage avec un vif intérêt pour le phare ! En effet Jean-Paul Aymond et Virginie Lydie ont su nous communiquer l'amour de l'ancien gardien pour celui qui fut son ennemi avant d'être une de ses passions : « Au début je le hais, parce qu'il me vole tout. Je ne passe pas un seul jour sans penser aux miens, mais j'en arrive à les occulter pour m'endurcir. Ce sont des années rudes d'une lutte considérable avec moi-même. » (Plus d'extraits là).
Or, c'est justement l'atout principal de ce livre : s'il nous conte l'histoire de Cordouan, il nous raconte également celle de Jean-Paul, loin du mythe du gardien de phare. Ainsi aucune vocation, aucun goût prononcé pour la solitude, simplement la vie qui l'emmène vers ce nouveau chemin, un chemin difficile, repoussant et pourtant un chemin qui conduit à une belle aventure.
"Un gardien de phare est un marin dont le bateau est posé sur une roche [...]".
Billet écrit en 2012.
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